Bulletin d'informations de l'Association Terres De Brandes







samedi 28 août 2010

Suite à l'article du 17 juillet 2010 proposée à presse locale

Après avoir transmis 2 courriels, depuis le 12 août, à la presse locale et étant sans nouvelles de leur part, je mets donc en ligne, pour les lecteurs du blog, une suite à l'article parue le 17 juillet "Pleumartin ne veut pas être assiégé par les éoliennes".


Cher monsieur,

Nous avons porté un intérêt tout particulier à votre article « Pleumartin ne veut pas être assiégé par les éoliennes » publié le 17 juillet, et nous vous en proposons une deuxième partie.

En effet, si vous vous posiez les questions de savoir pourquoi la ferme d’aérogénérateurs de Saint-Pierre de Maillé n’est pas encore en fonctionnement et pourquoi la société productrice de ces éoliennes ne veut surtout pas que la presse sache qu’elle veut rouvrir les tranchées pour procéder à un nouveau câblage ?

Sous prétexte qu’elle se serait trompée de puissance pour faire fonctionner le parc de Saint-Pierre-de- Maillé, câblé soit disant, par erreur à 20 Mégawatt, au lieu de 24 Mégawatt prévus dans le cahier des charges à l’origine comme nous en sommes informés de source officielle.

Comment une entreprise aussi forte d’une sérieuse expérience dans l’éolien, capable d’investir des sommes énormes dans dix édifices industriels de cette taille, aurait-elle pu se tromper sur le cœur de son métier ?

Et si l’erreur masquée était un prétexte pour repasser un deuxième câblage en vue d’alimenter un second parc mitoyen, en anticipant sur une ZDE inexistante, et une enquête publique espérée pour un parc sur Leigné-Les- Bois que nous refusons.

Pourquoi le producteur installateur ne veut il pas que cela se sache et surtout pas la presse ? N’y aurait il pas là matière investigation ?

S’il est évident, comme le dit le maire de Pleumartin, que l’on ne peut pas remettre en cause le parc éolien de Saint-Pierre-De-Maillé, puisque ces monstres sont sortis des 1500 tonnes de béton chacun qui les retiennent dans notre terre nourricière, nous mettons en cause le maire de Leigné les Bois et son conseil municipal :

 qui ignorent une motion de la communauté de communes contre cet encerclement scandaleux de nos hameaux et bien entendu toujours en limites de commune,
 qui regrettent l’emplacement un « peu trop près des maisons » mais n’ont rien fait pour l’en éloigner,
 qui, dans le même temps, votent en toute hâte et pendant les vacances, un accord pour les études d’une Zone de Développement Eolien sur la commune, étude coûtant entre 20 000 € et 25 000 €, payée par nos impôts, pour un résultat plus qu’hypothétique.

Nous nous insurgeons contre cette politique effarante de « réquisition rurale » après la « réquisition » des terres pour les boues industrielles de Paris et d’Allemagne.

Notre zone touristique, forte de trois rivières splendides aux barrages hydroélectriques abandonnés, forte de sites classés, de forêts, et d’une Station Thermale renommée, est en passe de devenir un sanctuaire d‘acier sous la pression d’un ministre qui nous traite de « grincheux » dans la presse et avec l’accord de nos élus toutes tendances confondues qui s’écharpent pour le pouvoir de ne plus nous considérer dans nos droits les plus légitimes inscrits dans la constitution.
Non seulement nous ne voulons pas être « assiégés », mais de plus nous refusons d’être « pris en otage » dans notre droit au cadre de vie, notre droit à la santé, notre droit au logement fruit de notre travail, notre qualité de contribuables pourvoyeurs des intérêts communs.
Nous refusons de devoir payer des traites d’emprunts sur nos maisons alors qu’elles seraient dévaluées d’au moins 20% comme l’a reconnu encore dernièrement la Cour d’Appel d’Angers (tribunal de Grande Instance le 9 avril 2009 confirmé par la Cour d’Appel de cette même ville le 10 juin 2010).
Nous n’acceptons pas les méthodes de l’administration qui cède aux industriels sur des investigations en cachette des habitants, menées en coulisse depuis 10 ans.

Nous n’acceptons le rachat de l’électricité éolien à un tarif exorbitant qui engage l’inégalité des citoyens devant une garantis de service public.

Nous remettons en cause les contrats passés entre les producteurs étrangers de ces gigantesques moulins d’acier, et les agriculteurs déjà pourvus en primes de friches et autres substituts Bruxellois de la Politique Agricole Commune.

Nous remettons en cause ces contrats hypocrites passés dans le dos des administrés et des habitants de la commune voisine, avec les mairies, à coup de promesses de revenus conséquents pour le privé et compensateur de taxe professionnelle pour le public.

Tout cela nous pouvons nous devons le remettre en cause devant les élus qui eux remettent en cause nos droits reconnus par la constitution et qui remettent en cause notre bulletin de vote !

Et c’est notre droit de réponse que nous espérons aussi lire dans vos colonnes.

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